Aller au contenu principal

Les 2 meilleures façons d’aborder l’entrepreneuriat social dans votre entreprise

Faire la différence grâce à l’entrepreneuriat social est un moyen de plus en plus populaire de faire des affaires, où l’impact d’une entreprise – qu’il soit social ou environnemental – est aussi important que le profit.

L’entrepreneuriat social


Pour ceux qui envisagent de s’engager dans ce mouvement mondial, voici cinq façons d’aborder l’entrepreneuriat social dans votre entreprise.

1- Avoir un objectif clair

En plus de décrire son impact social, une entreprise doit avoir un objectif clair, fondé sur les valeurs de ses fondateurs, qui clarifie sa mission et guide ses actions. Par exemple, la marque de décoration intérieure Lala Curio est claire dans sa mission, qui est de revigorer les arts oubliés pour les générations futures.


Cette mission peut servir de point de référence – un « vrai nord » – si l’entreprise commence à dévier de sa route ou à succomber à la dérive de sa mission. Pour les entreprises sociales, cela est encore plus important face aux pressions économiques ou financières. Il est important d’être clair sur le problème que l’entreprise vise à résoudre. Sans une recherche approfondie, une entreprise sociale peut risquer de devenir une solution à la recherche d’un problème.


Des approches telles que le design thinking, ou la conception centrée sur l’humain, peuvent réduire ce risque. L’Hong Kong Social Entreprise Challenge – qui aide les jeunes entrepreneurs sociaux – préconise l’utilisation de cette approche.

Avec le design thinking, des entretiens avec les utilisateurs potentiels de la solution sont menés en amont. Cette recherche permet de combler l’écart entre la conception initiale du problème et la façon dont il a vécu sur le terrain.

entrepreneuriat social

À quoi ressemble le succès ?


Par nature, l’entrepreneuriat social accorde autant d’importance à son impact sur les problèmes sociaux, économiques ou environnementaux qu’aux résultats financiers. Toutefois, si une entreprise travaille avec une entreprise établie, différentes mesures de la réussite peuvent être en jeu.
Si l’entreprise vend un produit, par exemple, le succès est-il mesuré en fonction du nombre de produits vendus et des recettes générées ?

Si l’entreprise est une entreprise sociale « un pour un » – où pour chaque produit vendu, un nombre égal de produits est donné – le succès pourrait être le nombre de chaussettes, de chaussures ou de lunettes données, plutôt que les bénéfices de la vente de produits.

Par exemple, avec l’initiative « buy a pair, give a pair » de Warby Parker, qui vend des lunettes de vue, le don de plus de 8 millions de paires de lunettes est une mesure de son succès, plutôt que le nombre de ventes de l’entreprise.


Lorsque l’impact social de l’entreprise est plus important, les mesures appropriées pourraient être le nombre de vaccins administrés, de filles éduquées ou de places d’apprentissage créées, par exemple.


S’entendre sur un critère de réussite permettra d’éviter les malentendus, notamment lorsqu’une entreprise sociale est confrontée aux forces du marché. Si les investisseurs ont en tête des mesures de performance différentes – plus axées sur le profit – des conflits pourraient survenir.

Malgré tout, l’entrepreneuriat social doit être durable et la viabilité commerciale du modèle d’entreprise ne peut donc pas être ignorée : il est essentiel de trouver le bon équilibre.

2- Racontez l’histoire : soyez authentique


Si vous ne pouvez pas expliquer simplement ce que vous voulez faire, l’idée – ou la façon dont elle est formulée – doit peut-être être repensée. Une histoire claire d’intérêt humain, racontée avec passion, est un argument de vente qui aide à gagner des partisans, à attirer des investisseurs et à construire une base de clients.


Prenez l’exemple de Biji-Biji Initiative, une entreprise sociale basée en Malaisie et axée sur la durabilité des déchets, qui a une histoire simple et convaincante à raconter.

Elle résume son initiative comme suit : « Formé en 2013, un groupe de 4 jeunes visionnaires a entrepris de changer la scène de la durabilité en Malaisie grâce à des idées progressistes, en changeant le regard des gens sur les déchets et les questions de durabilité. »

Et en relatant son contexte, elle commence la narration de manière engageante : Biji signifie « graine » en malais. À l’initiative Biji-Biji, notre mission est de planter aujourd’hui les graines d’un meilleur avenir ».


Le récit doit cependant être authentique. S’il est conçu dans le seul but d’attirer l’attention et ne vient pas du cœur, cela se verra. Le public est capable de détecter les entreprises qui ne font que parler de l’entrepreneuriat social et de leur volonté d’apporter un changement positif.

Retour en haut de page
fr_FRFrançais